Les escape games – et particulièrement les escape games culturels, vous permettant de découvrir la ville en s’amusant – sont un excellent moyen de réussir un bon team building à Paris. Mais qu’est ce donc que le team building ?
Nous vous proposons dans cet article une définition suivie d’une petite histoire du concept de team building !
Bonne lecture !
Le team building, quésaco ?
Ce terme signifie littéralement « construire une équipe ». Comme son nom l’indique, l’enjeu d’un team building est de renforcer l’esprit d’équipe autour des valeurs d’une entreprise ou d’une institution, dans un groupe de personnes qui sont amenées à travailler ensemble. En effet, durant leur parcours scolaire, les étudiants sont invités à prendre part à des activités collectives ; mais, du fait de la compétition qui s’installent notamment dans les filières à concours, ils entrent souvent dans leur carrière avec des dynamiques très individualistes. Il est très difficile pour un chef d’équipe ou un patron d’installer un climat propice à la camaraderie et à l’entraide, indispensables pour atteindre des objectifs communs.
Grâce à la participation à des activités communes sur un mode ludique, les individus tisseront des liens forts dans un autre contexte que le cadre habituel de l’entreprise. Le changement de lieu et la sortie des horaires convenus aident à débloquer certains comportements plus hostiles. Ainsi, les bénéfices de cette nouvelle camaraderie devraient rejaillir sur l’ambiance et la qualité du travail par la suite.
Les effets d’un bon team building
Un team building réussi agit directement sur :
- la communication entre les membres
- la résolution de situation de crise ou de conflit
- l’organisation et la répartition des tâches
- la concentration et l’application dans les tâches
- l’insertion de nouveaux collaborateurs
- la cohésion et l’adhésion aux valeurs du groupe
- la confiance et la connivence entre les différents membres de l’équipe
- le plaisir à se retrouver !
Et, à termes, un team building réussi produira des effets sur :
- l’implication dans les missions
- le renforcement de la confiance en soi
- l’absentéisme
- l’attachement du personnel et l’adhésion aux valeurs de l’institution ou de l’entreprise
- le turn over ou rotation du personnel
C’est donc une amélioration générale des performances de votre équipe qui sera à termes observée. Alors, convaincu.es ?
Le team building pour qui ?
Pour qui donc et dans quel cadre ces activités de renforcement de groupe sont-elles recommandées ?
- les étudiants, afin de les préparer à des travaux nécessitant une cohésion et une connivence de groupe ;
- les entreprises, afin d’optimiser les relations entre le personnel ;
- les sportifs, afin de renforcer les liens dans les équipes…
Et plein d’autres…
Histoire du team building
Dès l’Antiquité (pensez aux Jeux Olympiques pour les cités grecques), puis très fortement à la période contemporaine (le scoutisme), le développement de diverses disciplines sportives est utilisé comme moyen de créer chez les jeunes gens un esprit d’équipe. Ce tout en stimulant leur volonté d’émulation.
Dans les années 1930, tandis que se développe la culture de bureau et alors que s’affine les premières recherches en sociologie et psychologie, l’intérêt du bonheur au travail est de plus en plus questionné. Les départements de ressources humaines impulsent une collecte de données statistiques pour étayer leurs raisonnements.
Mais le team building à proprement parler fut progressivement importée des Etats Unis dans les années 1980, inspirée des méthodes innovantes du management américain. Par le passé, les firmes et industries entretenaient suivant un modèle de relations très paternalistes et très hiérarchisé avec leur personnel. Au cours des années 1990, le cadre du travail se trouvera grandement assoupli et l’entreprise a développé d’autres moyens de nourrir la proximité avec ses employés, ce que l’on appelle couramment le sentiment « corporate ».
Le sociologue Luc Boltanski décrit ces mutations profondes post- mai 68 dans le Nouvel Esprit du capitalisme, cosigné avec l’économiste Eve Chiapello.
La « ludification » de la société
Actuellement, les millenials ont de plus en plus de mal à s’investir au travail et à trouver du sens dans leur profession. En réaction, les entreprises ont fortement développé les espaces de bien être dans les locaux ; ils ressemblent de plus en plus à des tiers lieux. Elles ont également renforcé les services d’écoute et de psychologie, allant jusqu’à engager des « happiness managers ». Enfin, elles ont réfléchi à des modes alternatifs visant à engager les travailleurs… On parle de la « ludification » ou « gamification » de la société : c’est à dire que notre culture préconise un emploi dans un autre domaine des mécanismes du jeu.
Cela peut, par exemple, faciliter l’abord de tâches rébarbatives, les rendre plus plaisantes, et comporter une volonté pédagogique. On parle également de « serious game » ou jeu sérieux. Les designers exploitent notre attachement au jeu et au mécanisme de compétition et de récompenses. Et pas seulement dans le domaine du travail ! Sur les réseaux sociaux, sur les interfaces des sites, dans les consignes des établissements publics… et même des petits jeux pour tromper l’attente devant les machines à café !
NB : par le passé, les systèmes de bon point en classe et l’obtention de coupons réduction pour les consommateurs fidèles peuvent s’apparenter à ces formes ludiques.
A votre tour !
Vous aussi, motivez vos partenaires et expérimentez le team building dans nos escape games culturels à Paris et Lyon !
Vous doutez encore que cette formule s’adresse à vous ? En complément, consultez notre article « Team building à Paris : pourquoi choisir l’escape game en plein air ? ».
Bon amusement.
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